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Les taux des crédits immobiliers repartent légèrement à la hausse


Les taux des crédits immobiliers accordés sont légèrement en hausse depuis le début de l’année. Une hausse qui semble se confirmer depuis le confinement.

Qu’en est-il plus précisément de l’évolution des taux depuis le déconfinement ?

Il s’agit d’un constat tiré des barèmes transmis par les établissements bancaires de toutes les régions de France. Les taux immobiliers poursuivent leur hausse. Toutefois, ces augmentations sont très légères et les conditions d’acquisition de biens immobiliers pour les emprunteurs restent convenables. En février 2020 les taux variaient entre 1,15% et 1,20% sur 15 ans. Désormais, le taux s’établit en moyenne à 1,30%, soit une hausse entre 0,01% et 0,05%.

Les établissements bancaires s’alignent sur un taux moyen sur 20 ans de 1,30% et un taux mini de 0,95% sur toutes les régions de France, sauf celle du Nord où le taux moyen affiché est de 1,25% et le meilleur taux s’établit à 0,77%.

Les conséquences du confinement et l’avenir des taux 

Malgré les différents dispositifs mis en place par les banques pour assurer la continuité de leur activité, les services tournaient en effectif réduit. Pour des raisons d’hygiène et de sécurité du personnel. La priorité était alors donnée aux dossiers en cours d’instruction afin que les emprunteurs puissent finaliser leur acquisition immobilière.

les conditions d’octroi des crédits immobiliers semblent se durcir. Actuellement, les ménages qui souhaitent emprunter sur plus de 25 ans doivent s’endetter à plus de 33 %. De ce fait, ils sont amenés à reporter leur projet d’achat ou augmenter leur apport personnel. Autre conséquence de l’épidémie du Covid-19, certaines banques prennent désormais en compte les revenus liés au chômage partiel de l’emprunteur.

La délégation d’assurance, une économie considérable !

Outre le fait de pouvoir renégocier les taux des crédits à la baisse, il est également possible de renégocier les assurances des emprunts bancaires.

afin de compenser les taux historiquement bas, les banques s’en remettaient à l’assurance emprunteur pour augmenter leur marge sur l’emprunt bancaire. Elles proposaient un contrat de groupe que la plupart des clients acceptaient de manière systématique.

Cependant, les emprunteurs commencent à prendre conscience de l’intérêt de faire jouer la concurrence sur cette assurance de prêt, une délégation qui est désormais autorisée par la loi Lagarde (2010).

Il s’agit là d’une opportunité d’économiser des milliers d’euros, sous réserve de trouver une assurance externe qui répond parfaitement aux exigences des banques. Les garanties doivent être équivalentes ou supérieures à celles proposées par votre banque.

Avec la baisse des revenus occasionnés par le confinement, le remboursement des mensualités nécessitera un effort plus important. Il est d’ailleurs probable que les conditions d’emprunt se durcissent pour les ménages les plus impactés par la crise sanitaire. C’est la raison pour laquelle il y a un intérêt à renégocier.

En menant à bien la négociation, l’emprunteur peut diviser par trois le coût de son assurance.

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