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Pourquoi faire appel à un courtier en financement ?


Passer par un courtier en financement ou privilégier sa banque directement ?

Pour commencer, deux choix sont envisageables pour obtenir son financement :  passer directement par sa banque et les différents organismes prêteurs ou faire appel à un courtier en financement professionnel.

En passant directement par sa banque, cela nécessite de passer beaucoup de temps au montage du dossier de financement et à la recherche d’un financement répondant aux meilleures conditions possibles. De plus, passer par son banquier dépend avant tout de votre profil emprunteur. Pour autant, faut-il la négliger ?

Si vous n’avez pas le temps de faire appel à plusieurs banques, de monter vous-même votre projet de financement et le présenter aux organismes prêteurs, pour toutes ces raisons, recourir à un courtier en crédit peut-être la solution.

Il est vrai que les services d’un courtier en financement professionnel sont préconisés. Cela peut s’avérer utile pour augmenter ses chances d’obtenir un accord de financement.

Un courtier de financement professionnel, c’est quoi ?

Le courtier est chargé de trouver des solutions aux besoins de financement des entreprises (Sarl, Sa, Sas, Sarl …). Il peut faire partie d’un réseau de courtage ou bien travailler de manière indépendante. Son rôle est de jouer l’intermédiaire entre les emprunteurs et les établissements bancaires.

Sa mission est de trouver les meilleures solutions de financement possible : recherche de financements pour la création, la reprise ou le développement de l’entreprise. Mais encore, l’achat de matériels ou de biens immobiliers, rachat de crédit, restructuration, acquisition de clientèle, et bien d’autres encore.

Passer par un courtier en financement professionnel présente de nombreux avantages !

Faire appel à un courtier est devenu courant pour les professionnels qui cherchent à obtenir les meilleures conditions tout en gagnant du temps.

D’une part, le courtier dispose de connaissances et d’expertises lui permettant de présenter un dossier en bonne et due forme. Le client n’aura pas à monter son dossier de financement, c’est le courtier lui-même qui s’en chargera à sa place pour assurer un dossier solide et pertinent.

D’autre part le courtier en financement travaille avec de nombreux établissements bancaires. En effet, il a signé au préalable des conventions avec plusieurs banques de sa région. Il dispose alors d’une connaissance importante du marché du financement dans son secteur géographique.

Le courtier analyse constamment ce marché. De ce fait, il a une parfaite connaissance sur l’évolution des taux de crédits et des conditions de financements appliquées (contreparties …) par les différents établissements bancaires.

Grâce à cette maîtrise, il est plus facile de trouver et de négocier les meilleurs taux et conditions financières auprès des organismes prêteurs en faveur de ses clients.

Enfin, en passant par un courtier, le client lui délègue la recherche de son financement. Ce qui lui permet de gagner du temps.

En résumé, le rôle de l’intermédiaire en financement professionnel c’est :

  • Analyser la situation d’un client,
  • Monter un dossier de financement,
  • Solliciter les établissements bancaires partenaires,
  • Faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleures conditions bancaires (taux, garanties, contreparties, modalité de remboursement, etc).

Le métier de courtier est très réglementé

Un courtier doit respecter les exigences de formation, de qualification et de responsabilité civile. Il doit répondre à la réglementation des Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement (IOBSP). De plus, il est élémentaire que le courtier s’inscrive dans le registre ORIAS (organisme pour le registre des intermédiaires en assurance et finance).

L’immatriculation du courtier dans le registre ORIAS lui permettra d’accéder aux statuts d’IOBSP.

La rémunération d’un courtier en prêt professionnel

De manière générale, un courtier se rémunère sous forme d’honoraires. Ils varient selon le montant emprunté mais la plupart du temps ils sont fixés à 1% du montant emprunté et plafonné.

Aussi, considéré comme apporteur d’affaire, la banque lui verse une commission bancaire à chaque prêt professionnel accordé. Le taux de commission représente le plus souvent 0,5% du montant du financement.

Le coût de cette commission a été conclu en amont dans une convention signée entre les deux parties.

Pour information, il s’agit du code monétaire et financier dans son article L519-1 qui traite du principe de rémunération des courtiers.

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